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Influenza aviaire

L’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Depuis octobre 2021, le nombre de cas d’influenza aviaire dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe. Depuis, des foyers domestiques ont également été confirmés dans le Maine-et-Loire et tout le territoire est passé au niveau de risque « élevé ».

 

Rappel des obligations pour tous les détenteurs de volailles de basse-cours

L’arrêté du 24 février 2006 prévoit l’obligation de déclaration des détenteurs d’oiseaux de basse-cours auprès de la mairie.

Tout détenteur d’oiseaux de basse-cours est tenu d’en faire la déclaration auprès de la mairie du lieu de détention des oiseaux en renseignant le formulaire Cerfa n°15472*02 téléchargeable ci-dessous ou directement en ligne sur le site du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

 

Seuls les détenteurs dont les oiseaux sont détenus en permanence à l’intérieur de locaux à usage de domicile ou de bureau ne sont pas tenus de faire cette déclaration.

Mesures de prévention obligatoires dans toutes les basses-cours de Maine-et-Loire

  • Enfermement des volailles ou mise en place de filets de protection ;
  • Surveillance quotidienne des animaux
  • Mise à l’abri des points d’alimentation et d’abreuvement (a minima les couvrir) ;
  • Protection et stockage des réserves d’aliments et de la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination ;
  • Nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé ;
  • Interdiction d’utilisation d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée) pour le nettoyage des installations ;
  • Aucun contact direct entre la volaille (palmipèdes et gallinacés) avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel ;
  • Limitation de l’accès des personnes indispensables à son entretien ;
  • Pas de déplacement dans un autre élevage de volaille.

Jusqu’à la levée des zones réglementées, des contrôles inopinés visant à s’assurer du respect des mesures de biosécurité seront effectués. Le non-respect de ces mesures expose à des poursuites pénales.

Si une mortalité anormale est constatée  : il faut conserver les cadavres dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant puis prendre contact avec un vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations.

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